Le temps d’un chagrin
Le froid retombe
Le sol se givre
Le temps s’effondre
L’imagination s’enivre
Le vent se lève
Les yeux se ferment
Les arbres se plient
La lune s’élève
Le regard est terne
Et la forêt sans vie
La larme se gèle
Le chagrin naît
La douleur apparaît
Le cœur disparaît
L’oubli se fait
Une âme sans ailes
La forêt prend vie
Le regard s’éclaircit
La lune se couche
Les arbres se redressent
Les yeux s’ouvrent puis la bouche
Le vent devient caresse
L’imagination s’envole
Le temps devient frivole
Le sol se dégivre
Car le froid cesse de vivre