Deux corps à découvert
Se rapprochant peu à peu
La lumière se dissipe ici
En laissant cette image d'eux
Ancré dans leurs esprits
La sensation de se frôler
Juste s'effleurer
Y croire, l'imaginer
Le voir, le réaliser
Ce souffle s’amplifie
Et l’âme s’en emplit
L’un contre l’autre, uni
De ce sentiment encore enfoui
Deux corps épuisés
Seulement en train de s’aimer
L’un contre l’autre serré
Le souffle coupé
Ne voulant plus se séparer
Le début d’une longue pensée.